miércoles, 21 de octubre de 2015

21-10: TRAFALGAR, AS TOLD BY DUMAS

21-OCTOBER - REMEMBER HORATIO NELSON, 1ST VISCOUNT NELSON

As a hopeful young lieutenant,
 decades before his demise


* Burnam Thorpe, UK, 29th of September 1758
+ Cape Trafalgar, Spain, 21th of October 1805







The last word was missing in his epic song:
the word that crowns every achievement.
The mourners have done their duty, right or wrong:
they wrote it in blood and bereavement.


There's a hole next to the left epaulet...


The shot heard around the British Empire.
‘They have done for me at last, Hardy. My backbone is shot through.’ Admiral Horatio Nelson

Hardy greets the suffering commander, as a concerned crew looks on.

There was no pulse.
It was 16:30.






Here is an excerpt of the Battle of Trafalgar and Lord Horatio Nelson's last hours, as retold by Alexandre Dumas in chapter CXVI of Memoirs of a Favourite. Pairings: Horatio Nelson/Thomas Hardy:


Cependant les deux flottes se rapprochaient l’une de l’autre. En ce moment solennel qui précéda une des plus terribles rencontres qui aient jamais épouvanté la mer, chaque commandant en chef donna son mot d’ordre. L’amiral français dit à ses capitaines : — On ne doit point attendre les signaux de l’amiral, qui, dans la confusion du combat, peuvent ne pas être vus ; mais chacun doit écouter la voix de l’honneur et se porter où le péril est le plus grand. Tout capitaine est à son poste s’il est au feu. Du côté des Anglais, tous les yeux étaient fixés sur le vaisseau amiral pour y lire le mot d’ordre, déjà distribué à bord de l’escadre unie. On vit alors monter au sommet du grand mât du Victory un écriteau portant cette laconique harangue : 

ENGLAND EXPECTS EVERY MAN WILL DO HIS DUTY ! 

Le bon génie de Nelson n’avait point paru.
Il était une heure après-midi, et l’on se trouvait à la hauteur du cap Trafalgar quand le feu commença. Nelson était vêtu d’un habit bleu ; il portait sur sa poitrine les décorations de l’ordre du Bain, de Ferdinand et du Mérite ; celle de Joachim, celle de l’ordre de Malte, et, enfin, le Croissant ottoman. Ce chamarrage de sa poitrine devait le rendre naturellement le point de mire de tous les coups ; le capitaine Hardy voulut lui faire mettre un autre habit. 
— Il est trop tard, dit Nelson ; on m’a vu avec celui-là. 
Le combat était horrible : quatre bâtiments s’éventraient à bout portant, le Victory, le Redoutable, le Bucentaure et le Téméraire
Le premier qui tomba à bord du Victory fut le secrétaire de Nelson ; il fut coupé en deux par un boulet tandis qu’il causait avec le capitaine Hardy. Comme Nelson aimait beaucoup ce jeune homme, Hardy fit aussitôt enlever son corps afin que la vue du cadavre n’attristât point l’amiral. 
Presque au même instant, deux boulets ramés jetèrent sur le pont huit hommes coupés par le milieu du corps. 
— Oh ! oh ! dit Nelson, voilà un feu trop vif pour qu’il puisse durer longtemps. 
Il achevait à peine ces mots que le vent d’un boulet de canon qui passait devant sa bouche lui coupa la respiration et manqua de l’asphyxier. Il s’accrocha au bras d’un de ses lieutenants, demeura pendant une minute chancelant et suffoqué ; puis, revenant à lui : 
— Ce n’est rien, dit-il, ce n’est rien ! 
Ce feu durait depuis vingt minutes à peu près, lorsque Nelson tomba sur le pont, comme foudroyé. 
Il était une heure un quart précise. 
Une balle, partie de la hune de misaine du Redoutable, l’avait frappé de haut en bas, et, plongeant à travers l’épaule gauche sans être amortie par l’épaulette, était allée briser la colonne vertébrale. Il se trouvait à l’endroit même où avait été frappé son secrétaire et était tombé la face dans son sang. 
Il essaya de se relever sur un genou en s’aidant de la main gauche. 
Hardy, qui était à deux pas de lui, se précipita, et, aidé de deux matelots et du sergent Seeker, le remit sur les pieds. 
— J’espère, milord, lui dit-il, que vous n’êtes point gravement blessé. 
Mais Nelson répondit : 
— Cette fois, Hardy, ils en ont fini avec moi.
 — Oh ! j’espère que non ! s’écria le capitaine.
— Si fait, dit Nelson ; j’ai senti, à l’ébranlement de tout mon corps, que j’avais la colonne vertébrale atteinte. 
Hardy ordonna aussitôt d’emporter l’amiral au poste des blessés. 
Pendant que les marins le transportaient, Nelson s’aperçut que les cordages au moyen desquels on faisait manœuvrer le timon avaient été rompus par la mitraille ; il le fit observer au capitaine Hardy et ordonna à un midshipman de substituer des cordes neuves aux cordes rompues. 
Ces ordres donnés, il tira son mouchoir de sa poche et en couvrit son visage et ses décorations pour que ses marins ne le reconnussent point et ignorassent qu’il était blessé. 
Quand on l’eut descendu dans l’entre-pont, M. Beatty, le chirurgien du bord, accourut pour lui porter secours. 
— Oh ! mon cher Beatty, dit Nelson, quelle que soit votre science, vous ne pouvez rien pour moi : j’ai la colonne vertébrale brisée. 
— J’espère que la blessure n’est point aussi grave que le pense Votre Seigneurie, dit le chirurgien. 
En ce moment, le révérend M. Scott, chapelain du Victory, s’approcha aussi de milord, qui le reconnut et lui cria d’une voix entrecoupée par la douleur et pourtant pleine de force :
— Mon révérend, rappelez-moi à lady Hamilton, rappelez-moi à Horatia, rappelez-moi à tous mes amis ; dites-leur que j’ai fait mon testament, et que je lègue à mon pays lady Hamilton et ma fille Horatia... Retenez bien ce que je vous dis à cette heure, et ne l’oubliez jamais !... 
Nelson fut porté sur un lit ; on lui tira à grand’peine son habit, et on le couvrit d’un drap. Pendant qu’on accomplissait cette opération, il dit au chapelain : 
— Docteur, je suis perdu ! docteur, je suis mort ! M. Beatty examina la blessure ; il assura à Nelson qu’il pourrait la sonder sans lui causer une grande douleur ; il la sonda, en effet, et reconnut que la balle avait pénétré dans la poitrine et ne s’était arrêtée qu’à l’épine dorsale. 
— Je suis sûr, dit Nelson, tandis qu’on le sondait, que j’ai le corps percé de part en part. 
Le docteur examina le dos, il était intact. 
— Vous vous trompez, milord, dit-il. Mais essayez de m’expliquer ce que vous éprouvez. 
— Je sens, reprit le blessé, comme un flot de sang qui monte à chaque respiration... La partie inférieure de mon corps est comme morte... Je respire difficilement, et, quoique vous disiez le contraire, je maintiens que j’ai l’épine dorsale brisée. 
Ces symptômes indiquèrent au chirurgien qu’il ne fallait conserver aucune espérance ; seulement, la gravité de la blessure ne fut connue de personne à bord, excepté du chirurgien, du capitaine Hardy, du chapelain et de deux aides chirurgiens.
Essayons d’aller jusqu’au bout. 
L’équipage du Victory poussait un hourra de joie à chaque fois qu’un bâtiment français amenait son pavillon, et, à chacun de ses hourras, Nelson, oubliant sa blessure, demandait avec anxiété : 
— Qu’y a-t-il ? 
Alors on lui disait la cause de ces cris ; le blessé en éprouvait une grande satisfaction. 
Il souffrait d’une soif ardente, et souvent demandait à boire, et priait qu’on l’éventât avec un éventail de papier. 
Comme il aimait tendrement le capitaine Hardy, il ne cessait de manifester des craintes pour la vie de cet officier.
Le chapelain et M. Beatty le rassuraient ou plutôt essayaient de le rassurer sur ce point ; ils expédiaient au capitaine Hardy message sur message pour lui dire que l’amiral désirait le voir, et le blessé, ne le voyant pas venir, s’écriait dans son impatience : 
— Vous ne voulez pas me faire venir Hardy... Je suis sûr qu’il est mort ! 
Enfin, une heure dix minutes après que Nelson avait été blessé, le capitaine Hardy descendit dans l’entre-pont ; l’amiral, en l’apercevant, poussa une exclamation de joie, lui serra affectueusement la main et lui dit : 
— Eh bien, Hardy, comment va la bataille ? comment va la journée pour nous ? 
— Bien ! très-bien, milord ! répondit le capitaine. Nous avons déjà pris douze bâtiments. 
— J’espère qu’aucun des nôtres n’a amené son pavillon ?
 — Non, milord, aucun ! 
Alors, rassuré de ce côté, Nelson revint sur lui-même, et, poussant un soupir : 
— Je suis un homme mort, Hardy, et je m’en vais à grands pas. Tout sera bientôt fini pour moi. Approchez-vous, mon ami. 
Puis, à voix basse : 
— Je vous prie d’une chose, Hardy, reprit-il. Après ma mort, coupez mes cheveux pour ma chère lady Hamilton, et donnez-lui tout ce qui m’aura appartenu... 
— Je viens de causer avec le chirurgien, interrompit Hardy : il a bon espoir de vous conserver à la vie. 
— Non, Hardy, non, répliqua Nelson, n’essayez point de me tromper ; j’ai le dos brisé. Le devoir rappelait Hardy sur le pont ; il y monta, après avoir serré la main du blessé. 
Nelson demanda de nouveau le chirurgien. Celui-ci était occupé près du lieutenant William Rivers, qui avait eu une jambe emportée ; il accourut néanmoins, disant que ses aides suffiraient à achever le pansement.
— Je voulais seulement avoir des nouvelles de mes malheureux compagnons, dit Nelson ; quant à moi, docteur, je n’ai plus besoin de vous. Allez ! allez ! Je vous ai dit que j’avais perdu toute sensibilité dans la partie inférieure de mon corps, et vous savez bien que, dans ma position, on ne peut vivre longtemps. 
Ces trois mots que je souligne ne laissèrent aucun doute au chirurgien sur l’intention de lord Nelson : il faisait allusion à un pauvre diable qui, quelques mois auparavant, avait reçu, à bord du Victory, une blessure dans des conditions pareilles à la sienne ; et il avait suivi sur ce malheureux les progrès de la mort avec la même curiosité que s’il eût pu deviner que cette mort était celle qui l’attendait. 
Le chirurgien dit alors à Nelson : 
— Milord, laissez-moi vous palper. 
Et, en effet, il toucha les extrémités inférieures, qui étaient déjà privées de sentiment et comme mortes. 
— Oh ! reprit Nelson, je sais bien ce que je dis, allez ! Scott et Burke m’ont déjà touché comme vous le faites, et je ne les ai pas plus sentis que je ne vous sens... Je meurs, Beatty, je meurs ! 
— Milord, répliqua le chirurgien, malheureusement, je ne puis plus rien pour vous ! 
Et, en faisant cette suprême déclaration, il se retourna afin de cacher ses larmes. 
— Je le savais, dit Nelson. Je sens quelque chose qui se soulève dans ma poitrine. Et il mit la main sur le point qu’il indiquait. 
— Grâce à Dieu, murmura-t-il, j’ai fait mon devoir ! 
Le docteur, ne pouvant plus donner aucun soulagement à l’amiral, alla porter ses soins à d’autres blessés ; mais presque aussitôt revint le capitaine Hardy, qui, avant de quitter pour la seconde fois le pont, avait envoyé le lieutenant Hills porter la terrible nouvelle à l’amiral Collingwood. 
Hardy félicita Nelson d’avoir, quoique déjà dans les bras de la mort, remporté une victoire complète et décisive, et lui annonça qu’autant qu’il pouvait en juger, quinze vaisseaux français étaient en ce moment au pouvoir de la flotte anglaise. 
— J’eusse parié pour vingt ! dit Nelson. 
Puis, tout à coup, se rappelant la position du vent et les symptômes de tempête qu’il avait observés sur la mer : 
— Jetez l’ancre, Hardy ! jetez l’ancre ! dit-il. 
— Je suppose, répondit le capitaine de pavillon, que l’amiral Collingwood prendra le commandement de la flotte. 
— Non pas, tant que je vivrai du moins ! dit le malade en se soulevant sur son bras. Hardy, je vous dis de jeter l’ancre. Je le veux ! 
— Je vais en donner l’ordre, milord. 
— Sur votre vie, faites-le, et avant cinq minutes. 
Puis, à voix basse et comme s’il eût rougi de cette faiblesse : 
— Hardy, reprit-il, vous ne jetterez point mon corps à la mer, je vous en prie !
— Oh ! non certainement ! vous pouvez être tranquille sur ce point, milord, lui répondit Hardy en sanglotant. 
— Ayez soin de la pauvre lady Hamilton, dit Nelson d’une voix affaiblie, de ma chère lady Hamilton... Embrassez-moi, Hardy ! 
Le capitaine, en pleurant, l’embrassa sur la joue. 
— Je meurs content, dit Nelson ; l’Angleterre est sauvée ! 
Le capitaine Hardy demeura un instant près de l’illustre blessé dans une muette contemplation ; puis, s’agenouillant, il le baisa au front. 
— Qui m’embrasse ? demanda Nelson, dont l’œil était déjà noyé dans les ténèbres de la mort. 
Le capitaine répondit : 
— C’est moi, Hardy. 
— Dieu vous bénisse, mon ami ! dit le mourant. 
Hardy remonta sur le pont. 
Nelson, reconnaissant le chapelain à ses côtés, lui dit alors : 
— Ah ! docteur, je n’ai jamais été un pécheur bien obstiné !
Puis, après une pause : 
— Docteur, rappelez-vous, je vous prie, que j’ai laissé en héritage à ma patrie et à mon roi lady Hamilton et ma fille Horatia Nelson... N’oubliez jamais Horatia. 
Sa soif allait croissant. Il cria : 
— Boire !... boire !... L’éventail !... faites-moi de l’air !... Frottez-moi !... 
Il faisait cette dernière recommandation au chapelain, M. Scott, qui lui avait procuré quelque soulagement en lui frottant la poitrine avec la main ; seulement, il prononça ces paroles d’une voix interrompue et qui indiquait un redoublement de souffrance ; de sorte qu’il lui fallut rappeler toutes ses forces pour dire une dernière fois : 
— Grâce à Dieu, j’ai fait mon devoir ! 
Ce fut alors seulement que Nelson cessa de parler. 
Était-ce faiblesse ? était-ce l’évanouissement suprême ? Quoi qu’il en soit, le chapelain et M. Burke le soulevèrent à l’aide de coussins et le maintinrent dans une position moins douloureuse, respectant ce funèbre silence et cessant eux-mêmes de parler pour ne point troubler le moribond dans ses derniers moments. 
Le chirurgien revint ; le maître d’hôtel de Nelson était allé lui dire que son maître était sur le point d’expirer. M. Beatty prit la main du mourant, elle était froide ; il lui tâta le pouls, il était insensible ; puis il lui toucha le front, Nelson rouvrit son œil unique et le referma aussitôt. 
Le chirurgien le quitta pour aller vers d’autres blessés auxquels ses soins pouvaient être utiles ; mais à peine venait-il de s’éloigner que le maître d’hôtel, le rappelant, lui dit : 
— Sa Seigneurie est morte ! 
M. Beatty accourut. Nelson, en effet, venait de rendre le dernier soupir. Il était quatre heures vingt minutes. Il avait survécu trois heures et trente-deux minutes à sa blessure ! 
Inutile de dire le deuil qui se répandit sur toute la flotte anglaise à la nouvelle de la mort de Nelson. Elle fit presque oublier la victoire. 
Le premier soin de Hardy fut d’exprimer au chirurgien le désir manifesté par Nelson de ne point être jeté à la mer, mais d’être ramené dans sa patrie. 
Le lendemain de la bataille, lorsque les circonstances permirent que l’on s’occupât des soins à donner aux restes mortels de Nelson, on chercha par quels moyens on pouvait prévenir la décomposition ; il fallait naturellement se servir des ressources que l’on avait à bord du Victory. Il n’y avait pas assez de plomb pour faire un cercueil ; on prit le plus grand tonneau que l’on put trouver, on y mit le corps, puis on le remplit d’eau-de-vie. 
Le soir même du jour où ce triste soin fut accompli, il s’éleva, comme l’avait prévu Nelson, une terrible tempête venant du sud-ouest ; elle dura toute la nuit sans apaisement aucun ; le jour vint, et, jusqu’au soir, la tempête continua avec la même violence. Pendant ces vingt-quatre heures, le corps de Nelson resta dans l’entre-pont sous la garde d’une sentinelle ; mais, tout à coup, le couvercle du tonneau sauta en éclats avec un bruit pareil à la détonation d’un coup de fusil : c’était la pression des gaz qui s’étaient dégagés du corps qui avait causé cette rupture. On referma le tonneau, mais en ménageant une ouverture dans le couvercle pour empêcher que l’accident ne se renouvelât. En arrivant à Gibraltar, on remplaça l’eau-de-vie par de l’esprit-de-vin. 
Dans l’après-midi du 3 novembre, le Victory leva l’ancre, sortit de la baie de Gibraltar, traversa le détroit et retrouva, devant Cadix, l’escadre sous le commandement de l’amiral Collingwood. Le même soir, le bâtiment funèbre poursuivit son chemin vers l’Angleterre et arriva à Spithead après une traversée de cinq semaines ; mais la nouvelle du gain de la bataille et de la mort de Nelson était connue à Londres depuis le 7 novembre.
Le 4 décembre, veille du jour fixé pour les actions de grâces, le Victory arriva à Saint-Helens et déploya, en signe de deuil, le drapeau de Nelson à mi-mât ; tous les bâtiments de Spithead abaissèrent aussitôt leurs enseignes dans la même position.
Le samedi 15, le corps de Nelson fut mis dans le cercueil qui lui avait été donné par le capitaine Ben Hallowell et qui, on se le rappelle, était taillé dans un mât du vaisseau français l’Orient, puis exposé sous un dais formé de pavillons. M. Tyson, ancien secrétaire de l’amiral, M. Nayler, M. York-Herald et M. Whilby avaient été délégués par l’Amirauté pour recevoir le corps, qui devait être transporté du Victory sur un yacht et conduit à l’hôpital de Greenwich. 
Les funérailles étaient fixées au 6 janvier. Il avait été décidé que le cercueil serait déposé dans la cathédrale de Saint-Paul, qui, destinée à être la sépulture des héros et des hommes d’État, était inaugurée par Nelson comme le Panthéon de l’Angleterre. 



Inspired by thirst
For glory, on the field of battle quaffed
 Instead Death's bitter draught.



Live forever in our hearts
Inspire us to carry on...


Only the one who dies young and violently,
after a series of exceptional achievements,
can become a legend.


Though you drowned in blood, 
you will live eternally
thanks to sacrifice...

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